
La chirurgie esthétique intime de la femme permet s’il le faut d’améliorer les défauts esthétiques des petites et des grandes lèvres vulvaires : c’est la labioplastie ou nymphoplastie.
Indications d’une labioplastie : améliorer l’aspect des lèvres vulvaires
Quand une femme veut modifier la forme et/ou la taille des lèvres vaginales, elle doit recourir à une plastie des lèvres vulvaires. Elle peut ainsi modifier leur apparence, qu’elles soient trop grosses ou trop petites. Ce « complexe de la vulve » affecterait près de 4 femmes sur 10.
Hypertrophie des lèvres
Les lèvres vulvaires ou vaginales peuvent être trop épaisses, suite à un excès cutanéo-muqueux ou de graisseux. Dans la pratique, la demande porte essentiellement sur les petites lèvres (nymphes) en raison :
- Soit d’une croissance disgracieuse : Les petites lèvres qui se projettent hors de la fente vulvaire sont inesthétiques à cause de leur apparence, de leur forme ou de leur couleur (lèvres vulvaires foncées).
- Soit d’une asymétrie entre les deux parties, de taille inégale.
Les motivations des patientes sont à la fois esthétiques et fonctionnelles avec par ordre d’importance: l’inconfort visuel, les désagréments pour s’habiller, une gêne en faisant du sport voire une douleur lors des rapports sexuels.
Hypotrophie ou atrophie des lèvres
Si les lèvres vulvaires sont trop petites (hypotrophie) ou inexistantes (atrophie), il est possible de leur redonner du volume pour les gonfler et les rendre plus belles. Découvrez Hypertrophie des lèvres vaginales
Hypertrophie des lèvres vaginales
Le déroulement de l’intervention de nymphoplastie
L’opération de labioplastie s’effectue en salle stérile dans notre Clinique de Chirurgie esthétique de La baule, sous anesthésie locales et sans hospitalisation. La plastie des lèvres vulvaires dure entre trente et quarante-cinq minutes.
La réduction des petites lèvres
Sur une hypertrophie des petites lèvres, le chirurgien résèque la couche superficielle de la muqueuse labiale, sans modifier la forme naturelle des petites lèvres. Deux techniques sont envisageables :
Nymphoplastie longitudinale
Lorsque l’excès de peau prend toute la partie de la lèvre, le praticien effectue une incision dans le sens de la longueur, permettant de retirer une grande quantité de muqueuse excédentaire. Pour avoir une cicatrice peu visible, il réalise une suture en surjet enfouissant, avec du fil résorbable qui partira seul.
Nymphoplastie triangulaire
Lorsque l’excès cutanéo-muqueux est plus limité à une zone précise, le chirurgien se contente d’enlever n triangle tissulaire de la petite lèvre, soit sur sa moitié postérieure, soit au milieu. La cicatrice est alors parfaitement dissimulée dans les plis entre la petite et la grande lèvre.
La réduction des grandes lèvres Les grandes lèvres hypertrophiées vont être traitées différemment selon la cause :
- S’il s’agit d’un excès de graisse, le praticien fait une liposuccion douce, à la seringue.
- S’il s’agit d’un excès de peau, le praticien retire l’excès cutané comme sur un lifting.
Augmentation des petites et des grandes lèvres
Lorsque les lèvres vaginales s’avèrent trop petites voire inexistantes, la plastie des lèvres par augmentation va se faire avec un lipofilling avec de la graisse autologue prélevée sur la patiente pour redonner du volume.
Les suites de la chirurgie des lèvres
L’opération de nymphoplastie est peu douloureuse et les fils résorbables disparaissent seuls en deux petites semaines. Il faut enfiler les premiers temps des vêtements amples, sans possibilité de friction ou d’irritation, avec une bonne hygiène intime.
La reprise de l’activité sexuelle peut se faire après vingt jours environ.
Les résultats d’une plastie des lèvres vulvaires
Le résultat est immédiatement visible.
Le résultat définitif d’une nymphoplastie ne sera toutefois définitif qu’après trois mois, lorsque les lèvres auront retrouvé leur tonicité et leur souplesse. Ce résultat est tout à fait naturel car le chirurgien évite les corrections exagérées et respecte la morphologie des parties intimes de la patiente. Il veille particulièrement à garder un bord protecteur au niveau des petites lèvres, afin de bien protéger l’orifice vaginal des risques d’infections par voie ascendante.